You're my favorite kind of night.
@jesaisplus, artiste.

-(ruby allen)-

PRÉNOM, NOM : ruby allen. ÂGE, LIEU DE NAISSANCE : 22 ans, dans un petit village perdu dans la campagne anglaise. du genre où il y a plus de chevaux que d'habitants. NATIONALITÉ, ORIGINES : anglaise, anglaise et encore anglaise. STATUT CIVIL : célibataire, tu veux de personne, personne veut de toi, tu t'en fiches de toute façon. ORIENTATION SEXUELLE : bisexuelle c'est plus simple comme ça. puis t'es pas difficile, toi t'aime tout l'monde. (sauf les animaux, faut pas déconner quand même). EMPLOI, ÉTUDES : l'histoire de l'art, parce que t'as toujours aimé traîner dans les musées, regarder les tableaux et tout ça. tu sais pas si tu vas faire ça toute ta vie, tu penses que non, mais en attendant de trouver mieux, tu traînes ta carcasse dans les couloirs de l'université. puis pour te faire du fric, t'accompagne des riches célibataires à leurs dîner, puis parfois, tu couches. t'es un peu une catin. puis tu profites d'être dans leurs maisons de riches pour voler quelques objets que tu revendra par la suite. SITUATION FINANCIÈRE : moyenne, tu roules pas sur l'or. mais ça te suffit largement. TRAITS DE CARACTÈRE : audacieuse, tête brûlée, violente, lunatique, arrogante, charmeuse, volage, rancunière, impatiente, spontanée, droguée, fêtarde, susceptible. GROUPE : folks.

I ★ WE HAD THINGS THAT WE LIVED FOR.

01. Que pensez-vous des différentes classes à Cambridge et de la guerre qu'elles se livrent? clairement ? t'en as absolument rien à foutre. t'es pas là pour te prendre la tête avec ce genre de conneries. riche ou pauvre, noir ou blanc, chien ou chat, tu t'en branles. tu comprends pas vraiment pourquoi les gens se battent pour le fric, toi c'est pas du tout ton truc. mais si tu peux pécho un riche contre quelques billets, c'est certain que tu ne vas pas lui dire non. 02. Comment vous sentez-vous par rapport à votre propre statut? t'assume que ton compte en banque soit presque vide, t'assume mes fringues achetées dans les friperies. certes, c'est la galère, mais t'as toujours connu ça, t'as toujours connu l'argent qui manque lorsque tu veux t'acheter un sac, ou des nouvelles chaussures. et tu préfères ne pas avoir d'argent, que d'en avoir trop et de ne pas savoir quoi en faire. 03. Avez-vous entendu parler de la disparition des cinq filles il y a vingt ans? Croyez-vous aux rumeurs?t'en a entendu parler pendant un cours, deux filles en discutaient. alors t'as tendu l'oreille discrètement. tu sais pas trop quoi penser de tout ça. si ça se trouve les cinq nanas qui ont disparu, elles se sont tapée un délire, genre on se casse sans rien dire, on change de pays et tout ça. ou alors elles sont juste mortes, quelque part, leurs corps pourrissent au fond d'un lac. tu t'en fiches un peu, puis les rumeurs c'est pas vraiment ton truc, toi tu préfères les choses vraies.

t'as le regard qui pétille, le sourire qui fleurit sur ton visage. t'as cette manière de bouger, comme si tu ne craignais rien ni personne, comme si le monde t'appartenait. pourtant t'es pas riche, loin de là. c'est juste que t'es sûre de toi. t'as cette façon de sourire qui dit 'j'vous emmerde tous', et puis cette façon de parler qui en laisse plus d'un sur le cul. t'es pas la petite blonde ultra débile qui se laisse embobiner par le premier venu, t'es pas une poupée de porcelaine qui se brise sous des mots poignards. t'es une tornade qui laisse des traces, partout où tu passes. tu fais toujours de l'effet, qu'il soit bon ou mauvais. au moins les gens ne t'oublient pas. t'as peur de rien toi, surtout pas de la vie, ni de la mort. tu dépasses les limites, souvent, si bien que parfois ton corps il a du mal à suivre, puis ton esprit aussi. toi t'aimes bien défier les autres, t'aime bien faire un grand doigt d'honneur à l'autorité, rien que pour faire chier les gens. tu t'es déjà retrouvée chez les flics ouais, parce que tu t'es un peu trop frottée à l'un d'entre eux. t'étais sûre qu'il voulait de toi, et cet enfoiré, il t'a foutu les menottes. puis t'as rigolé et tu l'as insulté. parce que t'es comme ça, tu te fous de tout.

II ★ BURN BRIGHTER THAN THE SUN.

tu te souviens de la campagne, des gens qui entouraient ta maison.
tu te souviens du ruisseau où t'allais tremper tes pieds quand il faisait trop chaud.
tu te souviens du soleil qui brûlait ta peau quand tu courais dans les champs de blés.
tu vas pas mentir, tout ça te manque. ton petit village perdu entre deux forêts, ta chambre de petite fille avec toutes tes poupées. et puis il y avait ton voisin. t'avais quinze ans, il en avait presque vingt. tu te souviens de ces mains sur tes cuisses, de ces regards en biais qu'il te lançait lorsque ta jupe était trop courte. et toi tu lui souriais, innocente petite poupée.
et puis ton père, dans ton dos, qui gueulait parce qu'on voyait ton nombril. ton père avec sa grosse voix et ses grosses mains abimée par la terre. ton père et les filles qu'il ramenait le soir, des filles qui ronronnaient comme des chattes en chaleur sous ses caresses. et toi t'étais là, à regarder tout ça par le trou de la serrure. t'étais trop jeune, puis peu à peu t'as compris. toi aussi tu voulais faire ça, toi aussi tu voulais que les hommes te regardent avec des yeux chauds comme un brasier.
puis les insultes des vieilles du coin, les regards colère de ton père. toi tu faisais semblant de pas comprendre, tu faisais semblant d'être qu'une gamine innocente. t'en as manger des claques, et des punitions. mais t'étais libre, trop libre pour que ton père t'interdise quoi que ce soit. tu grandis trop vite qu'il te disait, où est passée ma petite fille ? puis ses yeux plein de douleur et de larme. toi tu lui souriais, et tu le serrais fort contre toi.
tu retourneras un jour, dans ce foutu village.
tu retourneras te baigner dans la rivière et puis courir dans les champs.
p'être que tu retrouveras ton paysan de voisin, p'être qu'il glissera ses doigts entre tes cuisses, encore une fois.

tout s'est enchainé bien vite, t'as pas eut le temps de comprendre ce qui t'arriver.
l'école était fini, t'as eu ton diplôme, parce que t'es pas débile comme fille. une bourse, un long trajet en voiture. et y'a eut la civilisation, la ville. tous ces bâtiments, tous ces visages. t'étais une fille totalement perdue, au début. puis t'as fais des rencontres, tu t'es senti comme chez toi, ou presque.
t'es encore un peu perdu, alors t'écarte tes jambes au premier venu. c'pas de ta faute, t'es comme ça. les gens te jugent, tu t'en fiches. et puis il y a les cours. c'est ennuyeux la plupart du temps. mais il y a ce type qui te regarde avec son sourire de travers. il y a ces yeux qui te rappellent ta campagne. mais ses airs de gosses de riche t'aime pas, alors tu fais la fille sauvage, insaisissable. et puis y'a les autres, les filles comme toi, les filles que t'aime pas. les garçons qui te regardent quand tu passent devant eux, le garçon qui te brise, littéralement. et toi tu te perds dans tout ça, tu te perds en eux.
tu voudrais redevenir la petite fille,
tu voudrais retrouver ta rivière,
tu voudrais que tout soit plus facile.

PSEUDO, PRÉNOM : spf. ÂGE, LIEU DE RÉSIDENCE : majeure, dtc. AVATAR : cailin russo. SCÉNARIO, INVENTÉ : scénario de vogue lepasbeau . AUTRES : j'vous lèche.